lundi 17 février 2020

Coup de force au CASC



Nous le savons maintenant, l’annulation des élections du CASC était bien le prétexte des organisations syndicales minoritaires pour s’emparer de la direction du CASC sans les suffrages du personnel. 

Après avoir échoué trois fois de suite, lors des élections successives, à prendre le contrôle du CASC malgré des campagnes de diffamation et de mensonges contre les élus CGT, les deux syndicats anti-CGT craignaient encore le résultat des élections prévues le 5 décembre 2019. Ils ont donc tenté de faire invalider la liste CGT pour se garantir une victoire sans combat. Ne pouvant le faire, ils ont alors, avec l’aide de la municipalité qui leur rend bien des services, fait annuler l’élection.

Le 12 novembre 2019, a l’issue du CA destiné à la restitution des comptes et de l’activité du CASC pour l’année 2018 et à la préparation de son Assemblée Générale, les syndicats CFDT et UNSA ont avec leurs élus et la participation de la présidente, organisé un véritable procès vexatoire sans droit de défense, visant à salir, à humilier et à discriminer le secrétaire général adjoint et ancien président du CASC, en faisant voter son exclusion et sa radiation définitive.

Il s’agissait là d’une opération visant à intimider les élus de la liste CGT pour prendre le contrôle du CASC sans vote du personnel. Cette première tentative a échoué car la procédure était illégale et les accusations mensongères n’ont pas résisté à la réalité des faits. L’Assemblée Générale du CASC réunie le 12 décembre 2019 a rassemblé près de 120 agents et retraités. Elle a désavoué cette mascarade et rétabli notre collègue dans ses droits et fonctions. Elle a demandé l’organisation des élections pour renouveler le conseil d’administration et repartir sur des bases sereines et saines.

La Municipalité a ignoré la demande de l’assemblée générale du CASC et permis que le chef de file de la CFDT récidive dans sa tentative d’éliminer l’ancien président du CASC. Ainsi lors du dernier conseil d’administration réuni le 4 février 2020 les « non élus » CFDT et UNSA, piétinant le vote de l’Assemblée générale, ont décidé par 13 voix seulement sur 31 donc en minorité, la radiation de notre collègue retraité pour un motif fallacieux et comme d’habitude non vérifiable. Ils se sont ensuite partagé les postes de responsabilité du CASC en toute illégitimité.

Nous sommes en droit de nous demander qui porte préjudice moral ou matériel à l’association par l’acharnement et le harcèlement d’un de ses membres ? Qui porte préjudice au CASC en ne respectant pas les statuts et les droits à se défendre, en organisant des procès ficelés d’avance et en formulant des délibérations illégales et illégitimes ?

La CGT dénonce vigoureusement ce coup de force et cette imposture antidémocratiques. Le Conseil d’administration du CASC dont le mandat s’est achevé début décembre n’est plus légitime et ses votes sont, de ce fait, irrecevables. Il est inadmissible qu’une date de scrutin n’ait pas encore été fixée.

La CGT exige la réintégration immédiate de notre collègue retraité dans ses droits et l’organisation immédiate des élections du CASC.