Suite au communiqué
publié par la Ville de Nanterre, pour reporter l’élection du Conseil
d’administration du CASC à une date indéterminée, la CGT s’indigne et fait part de son désaccord.
Compte tenu du
mouvement de grève et de manifestation contre la Réforme des Retraites prévu
le jeudi 5 décembre, la CGT avait
demandé l’avancée du scrutin pour
favoriser la participation du plus grand nombre d’agents municipaux.
Le 28 octobre, un vote majoritaire des syndicats
CGT, CFDT et FO avait validé l’avancée des élections au 04 décembre 2019, en
présence des représentants de l’employeur. Une information de l’autorité
territoriale avait été transmise en ce sens à l’ensemble des directions de
service.
Or, la CFDT l’UNSA et FO se sont finalement
alliés pour faire repousser le scrutin et confisquer ainsi le vote des agents
pour le renouvellement du conseil d’administration, prévu tous les 3 ans par les statuts du CASC.
En récupérant à la
mi-octobre trois élus sortants de la CGT pour leur liste de candidats, ces
organisations syndicales se sont emparées du CASC sans l’approbation du
personnel communal.
Il s’agit d’une violation des statuts du CASC et du
protocole électoral signé par tous les syndicats et la collectivité. Nous dénonçons ces méthodes déplorables et non
démocratiques qui s’apparentent à un putsch cautionné par l’employeur.
Au vu de l’actuelle
gestion du CASC, la CGT demande le maintien des élections pour permettre à
l’ensemble des personnels de choisir démocratiquement ses administrateurs. Il
paraît inconcevable de laisser notre Comité d’Action Sociales et Culturelles
dans cet état, au risque de le voir disparaître.
La CGT s’élève contre ce coup de force et réclame la
tenue des élections conformément aux statuts du CASC. Nous exigeons que les
élections aient lieu avant le 31 janvier 2020.